Lundi 13 octobre 1 13 /10 /Oct 19:37


Le jour tant attendu était enfin là.

Ils ont décidé de faire une escapade de deux jours en  Provence, eux deux seuls, enfin seuls !!

 

La veille, elle a fait les boutiques le coeur léger, euphorique , à la recherche d’accessoires pour agrémenter leurs jeux.

 

Un bandeau noir qui lorsqu’il est noué laisse retomber sur chaque épaule un pan, une huile de massage comestible à la vanille. Le soir, elle avait préparé sa valise, non sans une certaine excitation.

 

Le matin , elle se leva , se prépara, et elle l’attendit, elle ne savait plus si elle était inquiète, légère, tout se mélangeait en elle.

 

Ce fut enfin le départ, il était à l’heure à leur rendez vous, il y eut la route, une bande d’asphalte d'orninaire triste mais qui avait en ce jour des allures de fééries. Malgré la pluie battante, le soleil était au rendez vous dans leurs regards, dans leurs gestes. Les kilomètres défilaient les rapprochant de leur moment.

 

L’hôtel qu’ils avaient choisi ensemble était une vieille bastide aménagée en appartement

 

Une bastide telle qu’elle les aimait, des murs épais, des vielles pierres, des tentures ocres aux fenêtres.

Un lieu idéal pour qu’elle lui appartienne , qu’elle se donne et s’offre à lui.

 

Il s‘absenta, le temps qu’elle crée un décor et une ambiance.

 

Elle disposa des bougies dans la pièce, des blanches et des roses , afin de donner à cette pièce une autre dimension , cette lumière vacillante faisait oublier la vie extérieure pour qu’ils ne se consacrent qu’à eux, que rien ne perturbe leurs désirs.

 

Il entra dans la pièce, s’assit auprès d’elle sans un mot.

 

Ils partagèrent une coupe de champagne, comme pour sceller son appartenance.

Leurs regards étaient aussi pétillants que les bulles de champagne qui s’entrechoquaient  dans leurs verres. Ils savourèrent cet instant en dehors du temps.

Combien de temps cet instant  dura t’il nul ne saurait le dire……

Les heures, les secondes, les minutes n’existaient plus..

Ils étaient seuls au monde.

 

Puis lentement, très lentement, il posa le bandeau  sur ses yeux pour la conduire dans son univers.  

   

Par maâyana - Publié dans : irréel
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Samedi 11 octobre 6 11 /10 /Oct 07:47

 

 

La mémoire possède de précieux secrets,

Qui sommeillent en nos cœurs tout éveillés.

Trésors refoulés au fond du puits de l’âme,

Mais conservés par la chaleur d’une flamme,

Qui dans l’éclat invisible d’un simple regard,

Embrase l’ « être de lumière » des feux de l’espoir.

 

 

Et mille et une vies peuvent nous être contées

A travers les sens ciel, esquissés à main levée,

Eclairant les paupières des chapitres proscrits

De l’harmonieux, nourri à la source de l’infini,

Là ou l’esprit, unie au corps par un impalpable lien,

Forgeront de l’ « être de lumière » son destin.

 

 Sur le toit du monde, contempler l’immensité

Qui règne entre ciel et terre, en toute humilité,

Images resplendissantes de ce majestueux,

Qui imprègne le visage de ses contours facétieux.

Face à la beauté du paysage, tomber à genoux,

Pour imprégner l’ « être de lumière » de ce tout.

 

 

Et mille et une nuits chevaucheront les étoiles,

Auréolant de leurs ailes le sublime de la toile,

Ou l’illuminé des rêves, suspendu au firmament,

Redessine un sourire sur les lèvres du temps,

Qui libèrent les harmonieuses consciences

D’un "être de lumière" en quête de renaissance

Par maâyana - Publié dans : pensées
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Mardi 7 octobre 2 07 /10 /Oct 07:04



Sensible aux moindres choses, dans l’attente attentive

Comme celles qui sentent l’orage  avant la lettre

Comme les grands oiseaux qui connaissent peut être

La date d’envol vers des pays chauds

Et qui lissent leurs plumes aux couleurs des plus vives

 

Le regard accepte d’emblée le scénario

Il n’y a nulle peur, nulle crainte

La bouche est un sourire non pas une plainte

Elle lit dans le texte le langage des maux

Elle laisse venir vers elle le plus beau

 

C’est un chant de patience qui provient de sa chair

Qui marquera son ivoire vierge de lien

Qui la fera déesse et icône et image

Qui la fera prêtresse sur un autel de vers

 

Car là est bien le sens , le but final du jeu

Etre l’inspiratrice le modèle et la muse

De Celui qu’elle veut et non de celui qui abuse

Son corps aime la rime et les arpèges

La poésie est un art facile vous dis-je

 

Par maâyana - Publié dans : pensées
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Samedi 4 octobre 6 04 /10 /Oct 17:45


 

Un homme et une femme, deux inconnus encore...

Mots échangés tout au long d'une chaude journée

Impudiques confidences ponctuées de silence

Regards qui se croisent et s'accrochent

Mains qui se frôlent comme par inadvertance

Préludes troublants d'un désir naissant

 

Chemins détournés pour enfin se rejoindre

Et partager l'euphorie d'un premier baiser

Douce complicité née d'un sourire de connivence

Tendresse et volupté intimement mêlées

Des corps entraînés dans un même mouvement

Ne laissant plus place à aucune équivoque

 

 

Enigmatique alchimie d'une rencontre

Qui fait d'un homme et d'une femme

Deux amants....

Par maâyana - Publié dans : irréel
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Samedi 4 octobre 6 04 /10 /Oct 12:35

Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe

 

Ah ! Que le monde est donc mal fait, et pourquoi faut-il que certains êtres finalement deviennent cibles pour avoir été trop points de mire

 

Quel ravage un être peut causer par la seule force de sa séduction.

 

La raison et la logique ne peuvent rien contre l'entêtement et la sottise.

 

J'ai observé que, d'ordinaire, on se dit "au revoir" quand on espère bien qu'on ne se reverra jamais - tandis qu'en général on se revoit volontiers quand on s'est dit "adieu

 

 

La route de l'excès mène au palais de la sagesse

 

La prudence est une riche et laide vieille fille à qui l'incapacité fait la cour.

 

L'homme qui ne change jamais d'opinion est semblable à de l'eau stagnante, il engendre les serpents de la raison.

 

C'est avec les bonnes bourgeoises qu'on fait les meilleures grues

 

Il faut user un grand nombre de femmes bêtes pour oublier une femme intelligente

 

L'avarice est le pire défaut qui existe, si on compte ses sous, on compte aussi ses sentiments.

 

Une robe de femme, doit être comme une plaidoirie : assez longue pour couvrir le sujet, assez courte pour être suivie.

Par maâyana - Publié dans : humour
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Jeudi 2 octobre 4 02 /10 /Oct 19:58


Il y a des parfums de renouveau dans la lumière de cette journée

 

La luminosité de ces premiers  jours d’automne, est éblouissante

Le matin est un peu frais , la terre se met au repos

Les rayons du soleil la réchauffent

 

Comme les caresses de la plume réveillent le corps

 

L’automne , la saison ou la terre s’endort pour quelques mois

 

Pourtant , elle a  comme une impression au fond d’elle

 

Qu’elle ne va pas faire comme la terre

 

Que  c’est le printemps de son esprit et de son corps

 

Un vide se comblerait –il ?

 

Sur une musique d’Enigma

Son esprit imagine et son corps en frisonne

Elle revoit leurs discussions , leurs rencontres

 

Elle aimerait lui dire ceci

 

Je Te provoque gentiment histoire de voir Ta réponse
Tu pinces très fort et très longuement un bout de ma paume entre Tes ongles et, bien sûr, je ne dois pas crier. 

 

Je Te regarde. Je Te trouve beau et je Te le dis.
Toi, ça Te fait sourire.

C’est drôle comme nous sommes habitués à l’inverse, l’hommage rendu verbalement à la beauté de la femme.

Quand on dit ça à un homme, il est quasiment gêné.

 

Je Te trouve beau. Les mains. Les yeux surtout. Ta peau de bébé Cadum aussi

 

Tes yeux donc. Tu as un regard incroyablement bon.

Chaque fois, cela m’époustoufle.

Tu as le regard le plus humain qu’il m’ait été donné de connaître.

Un regard chaud, tendre, malicieux, d’une douceur et d’une indulgence extrême.

  

Et toujours avec ces yeux-là…

   

Avec ces yeux-là.

 

Ce sont les mêmes yeux qui me regardent dans l’or des nuits, quand de temps à autre, j’entrouvre les miens.

Ils sont juste un peu plus flous, un peu plus lointains ou bien est-ce moi qui voit tout comme dans de la ouate, tout au ralenti…

 

Même Ton regard d’amant, Ton regard de Dom est bon…

 

 

 

 

 

Par maâyana - Publié dans : irréel
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Présentation

Qui suis je ?

 Je suis tout simplement une femme tantôt rêveuse, tantôt romantique avec son petit caractère d'enfant gaté, je suis quelqu'un d'un peu trop introverti en société qui a beaucoup plus de  facilité a s'exprimer par l'écriture même si je me soigne

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