Par une chaude matinée d’été, un être surgi du passé, vint lui faire un signe.

Elle n’eut pas de mal à le reconnaître

Elle fut surprise , que se passait -il, que voulait- il pourquoi cette réapparition soudaine

D’un seul coup, d‘un seul, tout un pan de son passé fit surface.

C’était  il y a un an, un jour, une éternité.

Des odeurs, des couleurs, des images, des colères, tout remontait en elle et se mélangeait.

Ils se mirent à discuter, comme si le temps et l’absence de contact , n’avaient eu aucune emprise sur eux.

On aurait dit qu’ils s’étaient parlés la veille.

L’esprit et l’âme ont cela de merveilleux , ils ne savent garder que le bon et le beau.

Elle ; si en vrac par les derniers évènements ; se plaisait, à rire, à discuter

Et Lui patient l’écoutait, il ne s’apitoyait pas, ni ne compatissait

Cela elle ne l’aurait pas supporté

Au fil des heures qui défilaient à l’allure d’un TGV, ils parlaient , riaient, partageaient

On aurait dit que rien ne pouvait arrêter les moulins à paroles qu’ils étaient devenus

Ils avaient enterré le passé, pour ne parler que du présent.

Et cette première conversation n’est que le début d’une suite.

Ce sont ces moments magiques, qui font que la vie est belle.

Même si on souffre, que l’on n'a plus confiance, que l’on est en version kit et en mode pause

Il y a toujours un arc en ciel, un rayon de soleil

Et  l’intelligence et la générosité auront toujours raison de la mesquinerie et de la jalousie.