Les  mots  s’enlaçaient et s’entrelaçaient en silence,
 Des phrases se construisaient  sans résonance
La feuille restait blanche, plus aucune quintessence.
J'ai donné tout ce que j'avais, guidée par la confiance.

Colère qui s’installait au fond de ma conscience.
J’avais honoré la confiance  par un prix d’excellence.
Mais telle une coque de noix brisée sur la grève
Ma vie en mille morceaux n’avait plus de rêve.

Mais les larmes de pluie ne frappent plus mon cœur, aucune défaillance.
De mes cendres je renais en  toute confiance,
Se livrer entière, ne pas douter, à présent je suis prête
Le temps dégage l'horizon sur un air de fête

Une aurore boréale envahit ma vie, tendre insouciance.
Je retrouve la magie de l’adolescence.
Et à redonner sans réfléchir ma confiance
Pour une plus grande appartenance.

Quel Est ce manque, quel est ce vide que je ressens en ce moment au fond de moi

Manque de Toi ou manque  d‘une partie de Moi

Je me sens incomplète en ce moment

Rien ne comble ce qui ressemble étrangement au Tonneau des Danaïdes

Que faire dans quelle direction aller ?

J’ai de plus en plus en mal à croire en un renouveau

En des lendemains faits de partage et complicité

Pour beaucoup la vie est un jeu

Pour la majorité, un jeu de dupe ou l’essentiel réside à faire croire à l’autre que

Mais quand on ne joue pas, comment discerner le vrai du faux

Comment ne pas succomber au chant des sirènes, fait de belles paroles, de mots que l’on aime entendre

Ces mots qui se veulent rassurants, réels

Mais qui , quand on regarde derrière le rideau, ne sont que mensonges et flatteries

Il est impossible de faire Confiance

Solitaire je suis, seule je resterai

Cendrillon ne rêve plus !!

Pénélope ne l’attend plus

Mais Toi,  je t’espère !!!

Se rendre dans un  regard et des mains s’apprivoiser

Une proposition, une invitation à tout oublier

Se balancer , comme dérivent les canoës

Comme le vin enivre, se griser, 

Vibrer, fermer les yeux ne surtout plus penser

Du bout des doigts te toucher, te troubler

Me livrer  pour  mieux  t'apprivoiser

Me  réaliser sans interdit  mais en suivant tes régles ,ne plus vouloir  que cela

Et comme un sacrilège assouvir le cortège de mes désirs de toi

Et  le temps n’existe plus , seul existe l’envie de toi

Tu  traces le chemin de ta bouche et de tes mains, tu dessines la voie

Et c'est toi qui décide, qui m'emmène et me guide et dispose de moi

Me croquer  comme un fruit défendu et prendre mon ame

Pour me conduire au bout de moi