Le blog de maâyana
Quand les secondes de la nuit s’égrainent tel un supplice chinois
Mes pensées font surface comme une litanie sans fin
Je dépasse mon monde d’onirisme et de chimères
Alors il ne reste rien, vraiment plus rien
Même les espoirs ténus se transforment en poussière
Seul le silence subsiste pour s’allier à l’attente incendiaire
Il n’y a plus qu’un miroir aux alouettes
Miroir sans tain, qui ne reflète pas les larmes
Une seule envie, une seule force reste intacte, inaliénable
Me relever chaque fois que je m’enfonce
Ne jamais capituler, franchir les obstacles
Oser, espérer, oublier les questions sans réponses
Couper les liens qui m’immobilisent et me retiennent
Pour un nouveau matin clair, calme et serein