Le blog de maâyana

La petite souris a cru en son Chat , elle s’est mise à nue

C'est la fin de l'été sur les plages 

C’est la fin de la saga sur ces pages

 En guise de conclusion , ce poeme servira d’épilogue

 

 

Je t’ai guetté trop souvent sans te voir apparaître
Parcouru des sentiers déserts, dépourvus d’êtres
Volé  à mille corps des baisers éthérés
Flirté avec des soleils qui m’ont souvent consumée

Les maitres de la destinée
De leurs feux nous ont éclairé
Tu m’as tendu  ta main
Pour faire naître un demain


Trop souvent j’y ai cru et me suis égarée
Me trompant d’histoire dans leurs reflets
Je me suis aveuglée à trop te chercher
A trop vouloir t’approcher, mon âme s’est vidée

Le souffle de tes mots
La chaleur de ta peau
Dans un total renouveau
Ont libéré mes maux


J’ai parcouru cet interminable couloir sans lueur
J’ai hurlé sous le poids de la douleur du coeur
Espérant  te retrouver et effacer les heurts
En voulant croire à des lendemains rieurs

Sans secret et sans peur
Je me suis livrée sans pudeur
Tu n’as pas su lire en mon cœur
Je le sais aujourd'hui sans erreur


Le temps nous emprisonne dans nos certitudes
Et notre histoire avortée s’évanouit dans la brume
Devrais-je encore une fois tout recommencer
Ou dois-je encore y croire et à nouveau t’espérer

De mon âme triste et lourde
Remonte une complainte sourde
Ne pas faire de demain le présent
Juste construire maintenant


L’espoir qui s’enfuie, les heures deviennent moroses
Tu détiens les clés qui engendre la métamorphose

Transcendant le désespoir, pour en faire une apothéose
Où  un seul de tes regards créera  l’osmose


De toi je n’attends rien, mais veux tout

Ton corps, tes bras
L’écho de ta voix
Pour enfin être à toi

Mer 26 aoû 2009 Aucun commentaire

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