Le blog de maâyana


 

Effeuillons les déplacements de(s) sens.

Ceux des mots, Ceux des maux qui tanguent

Entre l’être triomphant et les chaînes au corps,

Réalité entièrement compatible avec le rêve.

 

Trouver au fond de soi jusqu’à sa liberté,

Cette porte entrouverte derrière l’ombre,

Au milieu d’un mur où la chaux,

Comme ses effets qu’elle enlève, part en morceaux.

 

Nous mourons mille fois par jour

(Et que dire du temps d’une vie…)

Mais on renaît aussi, de caresses ou de coups,

Cent mille fois bien mieux après un ouragan.

 

  

Tout est question de préférences.

Elle aime les ombres quand elles s’abaissent,

Le soir et les endroits obscurs.

Lente, elle marche, rasant les murs.

Comme une magie de l'enfance,

Cachée du monde, elle voit

Ce que les autres ne voient pas,

Ce que personne n’imagine.

Elle est le récit d’autres pas,

La poésie d’une autre paix

Sur une route de graviers.

 

 

Le scénario ne prévoit pas de cris

Mais des silences assumés,

Ces silences capables de rendre les bruits

Des chaînes de l’esprit,

Et les odeurs d'une vie

Désirée depuis toujours.

 

Le scénario ne prévoit pas de cris

Mais une attente.

L’attente du moment où tout bascule,

Lorsque l’on s’aperçoit que ce n’est plus un jeu,

Que le masque est tombé.

 

Le scénario ne prévoit pas de cris,

Seulement l’abandon, l’appartenance,

Tandis que le corps commence à vibrer

Entre plaisir et douleur 

Ven 19 sep 2008 Aucun commentaire