Le blog de maâyana

Effeuillons les déplacements de(s) sens.
Ceux des mots, Ceux des maux qui tanguent
Entre l’être triomphant et les chaînes au corps,
Réalité entièrement compatible avec le rêve.
Trouver au fond de soi jusqu’à sa liberté,
Cette porte entrouverte derrière l’ombre,
Au milieu d’un mur où la chaux,
Comme ses effets qu’elle enlève, part en morceaux.
Nous mourons mille fois par jour
(Et que dire du temps d’une vie…)
Mais on renaît aussi, de caresses ou de coups,
Cent mille fois bien mieux après un ouragan.
Tout est question de préférences.
Elle aime les ombres quand elles s’abaissent,
Le soir et les endroits obscurs.
Lente, elle marche, rasant les murs.
Comme une magie de l'enfance,
Cachée du monde, elle voit
Ce que les autres ne voient pas,
Ce que personne n’imagine.
Elle est le récit d’autres pas,
La poésie d’une autre paix
Sur une route de graviers.
Le scénario ne prévoit pas de cris
Mais des silences assumés,
Ces silences capables de rendre les bruits
Des chaînes de l’esprit,
Et les odeurs d'une vie
Désirée depuis toujours.
Le scénario ne prévoit pas de cris
Mais une attente.
L’attente du moment où tout bascule,
Lorsque l’on s’aperçoit que ce n’est plus un jeu,
Que le masque est tombé.
Le scénario ne prévoit pas de cris,
Seulement l’abandon, l’appartenance,
Tandis que le corps commence à vibrer
Entre plaisir et douleur