Le blog de maâyana


Cannes n'avait jamais été aussi beau aux yeux de Catherine. Celle-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation.... Celle-ci rejoignait son maître pour leur premier rendez- vous et gagnée par l'excitation, elle crut défaillir. Apercevant le vol d'un oiseau, elle se prit à rêver de un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de celui qui la rejoignait.

 Car au plus profond d'elle-même elle ressentait ce besoin de domination, et elle était prête à donner la clef de son esprit à cet homme, son Prince.

 

Elle s'était préparée avec grand soin et avait beaucoup hésité sur la tenue qu'elle allait revêtir. Son choix s'était porté sur une robe noire légèrement moulante qui laissait apercevoir ses courbes.


Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsqu'elle entendit sa voix dans la nuit. Son cœur se mit à battre dans sa poitrine, enfin il était là, et elle était prête à combler tous ses désirs et à se plier à toutes ses exigences.

 
Il la conduisit vers un lieu qui lui était inconnue. Il entra avec cette démarche qui n'appartenait qu'à lui. Arrivé au salon, il s'assit dans un fauteuil et soupira. Il leva la tête vers Catherine, et lui sourit.  Alors, sans dire un mot, il la fit se pencher vers lui et commença à prendre possession d'elle avec force, sévérité et exigence mélange de domination et de respect pour celle qui se donnait à lui..


Plusieurs minutes s'écoulèrent. Puis Catherine poussa un cri qui résonna dans la pièce comme une brise sur l'océan. Il n'en fallut pas plus à Catherine pour lui saisir le bras et lui offrir de nouveau son corps. Les deux êtres eurent cette fois l'impression d'être emportés dans une tempête. Sur un océan rouge sang. Leurs souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme un tableau de Gauguin. Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient,......................

Ven 8 aoû 2008 2 commentaires
C'est très beau ce que vous écrivez la Belle.... Cela respire l'authenticité... J'adore.... A quand mon tour??
cpl60 - le 28/08/2008 à 04h37
Les rencontres sont les hasards de la vie, mais y a t il de hasard Sur le grand tapis de vert de la vie La rencontre avec celle qui vous convient y est inscrite Mais qui est elle, Où est elle…… A cela je ne puis répondre
maayana - le 28/08/2008 à 06h50